Booster sa production de testostérone est une grande préoccupation des pratiquants de musculation. Et pour cause, elle est responsable majoritairement de l’hypertrophie musculaire avec l’hormone de croissance.
Et bien sûr, c’est l’hormone sexuelle masculine qui va booster la libido.
Il suffit de voir tous les stéroïdes en vente libre dans l’industrie de la musculation pour comprendre l’engouement pour cette hormone.
En effet, les stéroïdes vont directement booster la production de testostérone.
Nous allons étudier dans cet article :
- Quels sont les bienfaits de la testostérone en musculation
- Comment booster naturellement cette hormone testostérone pour améliorer nos performances et gagner plus de muscles
- Et au contraire ce qui va affecter le niveau de testostérone et ralentit sa production
Reste bien jusqu’au bout car nous allons te dévoiler, en bonus, quelques compléments naturels totalement inoffensifs et éloignés des stéroïdes pour augmenter ton niveau de testostérone et augmenter tes performances.
Les bienfaits de la testostérone en musculation
Qu’est ce que cette hormone, la testostérone ?
Une hormone est une substance chimique qui va affecter l’activité de certains organes du corps. Le dérèglement hormonal suffit à comprendre le rôle essentiel de l’hormone sur certaines fonctions de l’organisme.
Cette testostérone est considérée comme l’hormone sexuelle masculine et elle est produite principalement dans les organes sexuels masculins, les testicules. (Chez les femmes, elle est produite en petite quantité dans les ovaires)
Cette seule hormone affecte de nombreuses fonctions
- gagner du muscle et perdre du gras naturellement (1). Il suffit de voir que la prise de stéroïdes qui va augmenter artificiellement le niveau de testostérone entraîne une prise de masse musculaire et une perte de gras pour tous les hommes, même s’ils font peu de sport.
- la qualité de notre sommeil
- notre énergie et notre confiance en soi
- notre libido (et les fonctions de reproduction)
De faibles niveau de testostérone se traduisent au contraire par :
- une fabrication ralentie de sperme, et une libido en berne
- des humeurs changeantes voire un état dépressif (2)
- des problèmes de sommeil
- une prise de graisse et une perte musculaire (ou un ralentissement de la prise musculaire)
Les doses « normales » de testostérone pour un homme
La production de testostérone évolue avec l’âge, elle croît à partir de la puberté.
Vers 17-18 ans, elle atteint son niveau maximal jusqu’à 30 ans où la production descend avec l’âge.
Le niveau de testostérone peut se mesurer avec une prise de sang. Elle est exprimée en nanogramme par décilitre dans le sang. (ng/dL)
C’est intéressant de comprendre que la testostérone s’associe dans 97% des cas à d’autres molécules qui sont appelées protéines de transport (comme l’albumine) pour faire de grosses molécules d’hormones sexuelles.
Mais seuls les 3% de testostérone qui circulent librement vont avoir un véritable impact sur l’organisme. Donc c’est cette testostérone libre qui est intéressante à mesurer.
Selon les mesures publiées dans la revue médicale suisse, des taux normaux de testostérone sont :
- de 11 à 30 ng/dL de testostérone libre (3% de la testostérone totale) (3)
- entre 300 et 1000 ng/dL pour la testostérone globale.
Certaines personnes ont un taux de testostérone naturellement bas ou élevé
De faibles doses de testostérone correspondent pour des jeunes hommes à moins de 400ng/dL selon les scientifiques.
Les symptômes associés sont “la tristesse, une énergie faible” mais aussi au niveau physique “des performances amoindries en force et endurance, et la productivité au travail”(4)
Pour les hommes plus âgés (qui ont dépassé les 40 ans), une étude complémentaire a montré des manifestations négatives comme un dysfonctionnement érectile, un manque de force et d’endurance, une énergie plus basse et une difficulté à s’endormir le soir (5)
Quels sont les effets de la testostérone sur la croissance musculaire et la perte de gras ?
L’effet modéré de la testostérone sur la croissance musculaire
La testostérone est une hormone anabolisante (processus de construction cellulaire), et est indispensable à la croissance musculaire.
Le lien entre la testostérone et l’hypertrophie est prouvée par cette étude (6)
Une autre étude mérite de s’y attarder(7). Elle a été menée sur 62 jeunes sportifs qui ont soulevé de la fonte 5 fois par semaine pendant une période de 12 semaines.
A la fin de l’expérience, tous les participants ont gagné du muscle. Au moment de l’exercice physique, ils ont eu des pics d’hormones anabolisantes comme la testostérone ou l’hormone de croissance. Cependant, les chercheurs n’ont pas trouvé de corrélation entre les hormones anabolisantes et un plus gros gain musculaire.
En d’autres termes, avoir un pic d’hormone anabolisante comme la testostérone ne donne pas nécessairement plus d’hypertrophie. C’est donc peu probable que si l’on essaye de booster naturellement sa testostérone, on ait généralement une meilleure réponse en gains musculaires.
Les stéroïdes agissent véritablement sur la croissance musculaire car la dose ingérée permet une production bien au-delà des doses naturelles sécrétées.
Chez AlphaBody, nous ne consommons pas de stéroïdes pour ses effets dangereux sur la santé. C’est aussi probable que la plupart des formules proposées sur le marché soient des scams et n’agissent pas correctement sur la prise de masse.
(Nous pouvons construire un physique sec et musclé naturellement en utilisant la bonne formule.
La testostérone agit efficacement sur la perte de gras
Même si augmenter naturellement le niveau de testostérone ne va pas nécessairement donner des résultats significatifs en gains musculaires, elle permet par contre de perdre du gras.
En effet, la testostérone va diminuer la création de nouvelles cellules adipeuses appelées adipocytes.
La relation est tout à fait vérifiée : plus les niveaux de testostérone sont élevés, plus la personne va diminuer sa masse grasse.
Les personnes qui ont des taux élevés de testostérone ont souvent des corps secs et minces. (8)
Au contraire, des dérèglements hormonaux en testostérone s’accompagnent souvent d’une prise de masse grasse (notamment du diabète chez certains patients)
La composition du corps est donc impactée par une production boostée de testostérone.
4 conseils pour BRÛLER deux fois PLUS de GRAS
Comment booster naturellement la testostérone?
Quels sont donc les boosters naturels de testostérone, qui nous sont donnés si nous refusons catégoriquement les stéroïdes ?
Ce sont des conseils que tu as déjà entendu mais c’est une chose de connaître, un autre challenge d’appliquer les vrais conseils qui donnent des résultats
Chez AlphaBody, on aime ce qui est simple à comprendre et à appliquer.
Avoir une bonne nutrition (la bonne répartition des macros)
Tu as vu, c’est un conseil que tu vois partout mais pourtant indispensable pour un bon équilibre hormonal.
Une nutrition bien respectée va aider à booster la production de testostérone.
Les lipides sont indispensables (en quantité raisonnable) pour le bon fonctionnement hormonal.
Une plus grande proportion lipidique chez des hommes non-entraînés va augmenter légèrement la production de testostérone. (9)
Garder une proportion de glucides suffisant dans l’alimentation va aussi indirectement augmenter le niveau de testostérone.
Un régime pauvre en glucides va plutôt augmenter la quantité de cortisol qui inhibe le travail de la testostérone. (10)
Pour complexifier un peu les choses, un régime riche en glucides va activer l’insuline, qui ralentit le cortisol, donc on peut manger des glucides notamment pour avoir plus de force à l’entraînement de force (11)
Attention aussi à l’impact d’un déficit calorique restrictif sur le niveau de cortisol qui va diminuer l’impact de la testostérone.
C’est un équilibre de tous ces critères qui vont permettre d’optimiser le niveau de cette hormone.
Pour être guidé sur la bonne répartition des macros, nous avons un challenge nutrition d’une semaine GRATUIT :
Abaisser son niveau de stress
Le stress du quotidien va augmenter le pic de cortisol qui ne fait pas bon ménage avec la testostérone.
Plus le niveau de cortisol est élevé, plus le niveau de testostérone diminue.
Un des moyens efficaces d’abaisser son niveau de stress est l’exercice physique… mais peut-être pas celui auquel tu penses naturellement.
Perdre le Gras du Ventre Sans Cardio
Prendre des suppléments efficaces et inoffensifs (Nos trois meilleurs compléments pour booster la production de testostérone)
Hormis pour les patients souffrants d’un déficit grave en testostérone, la supplémentation en stéroïdes pour les pratiquants en musculation ne va pas nécessairement se traduire par un gain musculaire explosif.
Les boosters de testostérone sont souvent une arnaque et une perte d’argent (à moins d’en prendre en quantité et sur une période longue, et pour le coup, il y a danger pour la santé).
Si on veut augmenter son niveau de testostérone, il faut d’abord avoir une hygiène de vie adaptée, avant de se tourner vers des pilules magiques.
Quand on a tenu compte des conseils de cet article, on peut booster notre niveau de testostérone avec des compléments qui ont fait leurs preuves.
Le magnésium
Un minéral que nous conseillons fréquemment nous aide à réguler notre rythme circadien, c’est-à-dire le rythme biologique du corps comme le sommeil.
Il va également augmenter la fabrication de testostérone, surtout s’il y a une déficience en magnésium (13)
Il faut choisir avec soin son magnésium et faire attention à sa biodisponibilité (la meilleure formule qui permet à l’organisme de bien l’assimiler et d’avoir des résultats). Tu peux prendre du citrate de magnésium par exemple.
La vitamine D
Alors que la moitié de la population française souffre d’une carence en vitamine D, cette vitamine a montré son implication pour augmenter de façon significative le taux de testostérone.
La vitamine D est normalement synthétisée en présence de la lumière du soleil, mais dans nos pays où les jours d’automne et d’hiver sont plus courts, le temps d’exposition n’est pas suffisant.
Or, une étude a prouvé cette relation entre une supplémentation en vitamine D pendant une année et l’élévation substantielle de testostérone dans le corps (14)
Zinc
Le manque en zinc va se traduire par un dysfonctionnement testiculaire et donc une production limitée de testostérone.
Cependant, prendre des compléments en zinc ne va donner des résultats convaincants que si tu as des doses de testostérone un peu plus basses que la normale.
Ce n’est pas le complément à prendre quand le niveau est dans la norme (15)
Références scientifiques:
- S Bhasin, L Woodhouse, R Casaburi, A B Singh, D Bhasin, N Berman, X Chen, K E Yarasheski, L Magliano, C Dzekov, J Dzekov, R Bross, J Phillips, I Sinha-Hikim, R Shen, T W Storer Testosterone dose-response relationships in healthy young men 2001 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11701431/
- Christopher J Westley, Richard L Amdur, Michael S Irwig High Rates of Depression and Depressive Symptoms among Men Referred for Borderline Testosterone Levels 2015 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26129722/
- Laurent Vaucher, Patrice Jichlinski, François Pralong, Darius A.Paduch Testostérone et prostate 2011 https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2011/revue-medicale-suisse-320/testosterone-et-prostate
- Jason M Scovell, Ranjith Ramasamy, Nathan Wilken, Jason R Kovac, Larry I Lipshultz Hypogonadal symptoms in young men are associated with a serum total testosterone threshold of 400 ng/dL 2015 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25345995/
- Ranjith Ramasamy, Nathan Wilken, Jason M Scovell, Jason R Kovac, Larry I Lipshultz Hypogonadal symptoms are associated with different serum testosterone thresholds in middle-aged and elderly men 2014 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25288577/
- G B Forbes The effect of anabolic steroids on lean body mass: the dose response curve 1985 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3999979/
- Daniel W D West, Stuart M Phillips Associations of exercise-induced hormone profiles and gains in strength and hypertrophy in a large cohort after weight training 2012 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22105707/
- Rajan Singh, Jorge N Artaza, Wayne E Taylor, Melissa Braga, Xin Yuan, Nestor F Gonzalez-Cadavid, Shalender Bhasin Testosterone inhibits adipogenic differentiation in 3T3-L1 cells: nuclear translocation of androgen receptor complex with beta-catenin and T-cell factor 4 may bypass canonical Wnt signaling to down-regulate adipogenic transcription factors 2006 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16210377/
- J F Dorgan, J T Judd, C Longcope, C Brown, A Schatzkin, B A Clevidence, W S Campbell, P P Nair, C Franz, L Kahle, P R Taylor Effects of dietary fat and fiber on plasma and urine androgens and estrogens in men: a controlled feeding study 1996 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8942407/
- A R Hoogeveen, M L Zonderland Relationships between testosterone, cortisol and performance in professional cyclists 1996 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8884416/
- J M Fernández-Real, W Ricart, R Casamitjana Lower cortisol levels after oral glucose in subjects with insulin resistance and abdominal obesity 1997 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9425398/
- G D Wheeler, M Singh, W D Pierce, W F Epling, D C Cumming Endurance training decreases serum testosterone levels in men without change in luteinizing hormone pulsatile release 1991 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1899423/
- Marcello Maggio, Francesca De Vita, Fulvio Lauretani, Antonio Nouvenne, Tiziana Meschi, Andrea Ticinesi, Ligia J Dominguez, Mario Barbagallo, Elisabetta Dall’aglio, Gian Paolo Ceda The Interplay between Magnesium and Testosterone in Modulating Physical Function in Men 2014 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24723948/
- S Pilz, S Frisch, H Koertke, J Kuhn, J Dreier, B Obermayer-Pietsch, E Wehr, A Zittermann Effect of vitamin D supplementation on testosterone levels in men 2010 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21154195/
- A S Prasad, C S Mantzoros, F W Beck, J W Hess, G J Brewer Zinc status and serum testosterone levels of healthy adults 1996 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8875519/
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